22/08/09

L'InterRail au sommet de l'Europe

Un petit pas pour InterRail Expérience, un grand pas sur le Cap Nord !

Vous en reviez nous l'avons fait : 71°10'16"N 25°47'03"E

10/08/09

Iles Lofoten : toujours plus haut nord

Le lendemain, réveil tranquille pour attaquer la grosse difficulté de la journée : de la randonnée plein les dents !

Nous remontons donc un col pour ensuite redescendre dans une autre vallée et arriver sur un lac. Cette fois-ci malgré le froid glacial de l’eau, nous nous baignons quand même et en profitons pour faire une toilette loin d’être inutile. Toujours en plein soleil, nous mangeons tout en séchant.

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Une fois rassasiés, nous reprenons la route sur ce sentier moyennement balisé et passant au milieu d’une végétation très variable, de quelques maisons, de ruisseaux…

Arrivés au niveau du fjord nous retombons sur la route que nous devrons difficilement longer pendant 14 kilomètres pour arriver vers 19 heures au croisement avec l’E10, la voie reliant le nord et le sud de l’archipel. C’est ici que nous avons notre bus à prendre. 

Nous avons heureusement une petite heure de marge pendant laquelle nous reprenons notre souffle.
Nous sommes tous achevés par ces rapides et difficiles kilomètres et c’est avec soulagement que nous nous laissons transporter vers le nord de l’archipel.  Nous discutons pendant ce temps avec un couple française / anglais qui font la Norvège en stop. Sympathique rencontre, encore des échanges de points de vue sur les lieux parcourus ou à parcourir, etcetera.

Le temps d’un changement de bus, Anto et Tonio mangent le plus onéreux repas du voyage qui jusque là pour faire original se trouve encore être un burger.

Un dernier bus nous amène à Henningsvær, encore un village de pêcheurs, niché sur une petite ile où nous plantons la tente sur les hauteurs de la ville au milieu des cadres à sécher la morue (mais qui heureusement ici se trouvent être inutilisés).


Le village est fait de maisons réparties des deux côtés d’un canal faisant office de port.


Ici aussi nous prendrons notre temps puisque, modernité oblige, y compris dans des endroits aussi reculés, de nombreux wi-fi trainent dans l’air, nous permettant de poster pour ce blog. 

Nous sommes ainsi repartis le lendemain à 17 heures pour faire à nouveau quelques maigres kilomètres jusqu’au village suivant : Kabelvåg où nous avons à peu près le même programme : visite de la ville (qui pour changer semble plutôt être un port de plaisance avec des résidences huppées), et se poser longuement sur la place centrale. Nous agrémentons cette fois nos pâtes au réchaud de melon histoire de rajouter une touche d’originalité à l’ensemble.


L’heure de se coucher venant, nous partons, en plein milieu des habitations dormir dans une sorte de demi baraque en bois posée mystérieusement sur le sol. À moitié bancale, elle fera finalement l’affaire.


Le lendemain matin, réveil brumeux qui nous confirme qu’il est temps de continuer notre périple.  Nous remballons donc pour prendre notre dernier bus des Lofoten puisque nous revenons sur la terre ferme remonter encore vers le nord. 

Nous avons successivement pris 4 bus différents et un ferry pour arriver jusqu’à Alta. Le bus nous dépose dans une zone industrielle où Vincent et Anto dorment dans des frigos de supermarché.

Cette journée fut celle des bus, celle de demain sera tout à fait différente…

Iles Lofoten : à la pêche aux paysages

Après un trajet en bateau de 3 heures 15 depuis Bodø, nous arrivons à Moskenes, à l’heure du repas et donc des pâtes au réchaud en toute logique, qu’Anto compléta avec un fameux fish burger. 

Puis nous faisons paisiblement route jusqu’à Å (prononcez « e »). Nous nous arrêtons en chemin faire une sieste sous un des cadres en bois sur lesquels sèchent quantité d’odorantes morues et nous fournissant en même temps de l’ombre.


Nous repartons, arrivons dans Å, ce petit village de pêcheurs fait de maisons sur pilotis et construit autour d’une petite crique agréable à parcourir.


Autour d’une bière consommée sur le port, nous discutons avec Augusto, un pâtissier romain voyageant seul qui fait le même trajet que nous depuis Geiranger. Nous parlons voyage, Italie, et Bacalao, ce plat à base de morue séchée faisant un carton en Italie.

Fidèles à nos habitudes nous partons nous installer pour la nuit sur une colline dominant le village, la côte et le camping de la ville. Impossible de poser la tente avec un tel vent… que cela ne tienne, le temps étant au beau fixe, nous dormirons à la belle étoile durant une nuit où il n’aura jamais fait sombre. Une habitude qu’il nous faudra prendre ces prochains jours.

Le lendemain, nous visitons le musée de la morue séchée. Tenu par un ancien exportateur de morue séchée, ce musée est une petite mine d’or retraçant tout le parcours effectué par le poisson depuis son débarquement du bateau jusqu’à son exportation. La visite se termine par un ancien documentaire de Thalassa parlant de la pêche aux Lofoten et de ce musée en particulier. Un petit café ou un thé est offert à la fin, nous dégustons ce dernier en conversant avec un couple de retraités français venus ici depuis les Alpes-Maritimes en camping-car.

Nous reprenons la route aux alentours de 13 heures pour Reine, village à partir duquel nous embarquons sur un bateau nous emmenant au fond du Reinefjorden pour commencer notre première randonnée aux Lofoten.


Nous passons donc un col nous amenant sur la partie ouest de l’île où nous atterrissons sur Horseid, une plage enclavée entre de hautes falaises quasiment vide et orientée plein nord.

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Pendant que Tonio part grimper aux alentours, Vincent et Anto restent sur la plage à se reposer, et chercher du bois pour le feu que nous allons allumer. L’eau étant vraiment très froide il nous est impossible d’aller plus loin que les chevilles, ce ne sera donc pas ici que l’on fera notre première baignade.


Préparation du feu, dans un trou creusé dans le sable pour faire cuire les pâtes et préparer des toasts. Nous profitons d’un joli et tardif coucher de soleil  (vers 23h15) face à nous sur la mer pour nous endormir paisiblement à la belle étoile.

09/08/09

Trondheim: 30min de visite, 1h30 de Burger King

Voici un billet que nous avons largement honte d’écrire mais s’il faut assumer ses actes, nous répondons présents. 

Ayant décidé d’élargir notre séjour aux iles Lofoten et d’arriver au plus tôt au Cap Nord pour des raisons météorologiques, la décision en fut prise de ne passer que 2h30 entre deux trains dans la belle ville de Trondheim, 3ème ville du pays.

Voici le résumé chronomètre en main de cette visite express !

21h05 : C’est la course… Premiers sortis du train DombåsTromdheim, nous filons à vive allure vers le centre-ville. Tonio avait concocté une visite express de la ville. Les principaux sites remarquables sont rapidement passés en revue : le grand palais en bois -le Stiftsgården-, la superbe cathédrale Nidaros Domkirke, le vieux pont Gamle Bybro d’où l’on découvre les anciens entrepôts en bois qui ne sont pas sans rappeler le quartier de Bryggen.

21h38 : Affamés et finalement sans vouloir entrer dans une surenchère de la visite à tout prix, nous pénétrons dans un Burger King et lorgnons sur des menus à 14€ pièces (menu moyen en Norvège). Précisons également à notre décharge que c’est l’un des moyens pour vous fournir les lignes que vous parcourez actuellement.

23h32 : C’est avec beaucoup de regrets et d’espérances pour les jours prochains que nous prenons notre train de nuit Trondheim-Bodø, porte d’entrée vers les iles Lofoten.  On nous a tant vanté la splendeur de cet archipel au gré des rencontres que l’on a faite pendant ce voyage, que notre attente est peut-être trop excessive. « On verra bien »…

Petit résumé de la journée en vidéo :

Enfin, l’équipe est partagée sur l’affirmation « on a fait Trondheim ». 

Le commentaire de Tonio :

Si on a effectivement «fait» Trondheim, la « visite » a clairement été bâclée. Cette ville méritait amplement de s’y s’arrêter au moins une journée. Rien que pour sa cathédrale et ses concerts d’orgue publics…
Enfin, « on reviendra » 

Le commentaire de Castel :

Il faut savoir faire des sacrifices, Trondheim a malheureusement subit les conséquences de notre périple ambitieux. Pas de grands regrets pour ma part même si c’est de la VGV « Visite à Grande Visite », autant se balader et manger dans une ville plutôt que de rester dans la gare à rien faire ! On reviendra… ou pas...

Le commentaire d’Anto :

Trondheim ? Parce qu’on est passé par Trondheim ???

Geirangerfjorden - Trollstigen : Après la pluie, le beau temps...

Après un court arrêt ravitaillement à Stryn, nous prenons -une nouvelle fois- de justesse, le bus qui nous amène jusqu’à Hellesylt. Sur place, nous y faisons une rencontre fortuite : nous retrouvons un couple de Français que nous avions croisé une semaine plus tôt à Stavanger. Ensemble, nous nous lamentons de la météo des derniers jours et nous nous donnons rendez-vous sur le bateau quelques minutes plus tard. 

En effet, cette traversée en ferry du Geirangerfjorden –inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO- promettait tellement. Elle devint rapidement un cauchemar… Une pluie tenace et un vent glacé vient perturber le spectacle de l’eau dégringolant des innombrables cascades  du Geirangerfjorden. Castel et Anto préfèrent rester secs à l’intérieur du bateau, alors que Tonio sur le pont ne veut pas en perdre une goutte…

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L’arrivée dans la petite ville de Geiranger est tout aussi arrosée. Heureusement, le temps semble se dégager et c’est après une belle collation que nous contemplons les dernières lueurs du jour illuminer le fjord. 

Nous posons notre tente idéalement placée au bord de l’eau, « avec la vue » (leitmotiv de Castel durant tout le voyage au moment de poser notre campement).

Au réveil, l’ouverture de la tente nous offre un spectacle jusqu’alors inédit dans cet InterRail. Un ciel bleu, sans l’ombre d’un nuage, vient enthousiasmer nos cœurs. Jugez-en plutôt :

Loin de nous l’idée de se laisser influencer par les prévisions météorologiques pendant un tel voyage, la suite de notre périple nous montrera que l’état du ciel bouleverse malgré tout la vision du pays. 

Le trajet en bus Geiranger – Åndalsnes a été splendide. Nous découvrons pour la première fois la cime des montagnes dessiner l’horizon et colorer toute la vallée.

En route, nous nous sommes arrêtés à quelques points remarquables :

  • Au point culminant de la route des aigles, route qui domine le Geirangerfjorden, dont on apprécie la vue grandiose

  • À la fameuse Trollstigen (ou route des Trolls) qui attire son nombre de motos et de camping-car. D’une déclivité de 12% de moyenne, la route présente des lacets en épingle à faire pâlir le meilleur des pilotes. En bus, la route est d’autant plus périlleuse qu’elle ne comporte qu’une seule voie. Même si les virages à 180° sont pris avec précaution, ils n’en restent pas moins impressionnants !

Depuis Åndalsnes, nous prenons le train qui emprunte la Rauma Line. La principale caractéristique de cette ligne ? Elle traverse des paysages ahurissants. Elle passe notamment au pied du Trollsveggen. Paroi rocheuse à pic (1500m), le sommet déchiqueté épouse la silhouette de véritable dents de requin (scie). Définitivement, la ligne Rauma constitue pour toute l’équipe la plus belle ligne ferroviaire que l’on ait traversée lors de cet InterRail (le Flåmsbana jouant quant à lui hors compétition)

Une correspondance à Dombås nous permet d’être à Trondheim quelques heures plus tard. 

Mais pour combien de temps… ?

08/08/09

Randonnée de Skei au glacier du Briskdalbreen

Après le Lysefjorden, voilà notre seconde grande randonnée en montagne. Arrivée à Skei, l’équipe remonte la vallée jusqu’à Haugen qui marque le début du chemin de randonnée vers Briskdal. En route, nous nous sommes  gavé de framboises trouvées en pleine nature.

Nous avons installé le bivouac à 200 mètres en contrebas du camping de Høyset. Pourquoi payer quand ça peut être gratuit ?! 

Le lendemain, la marche était formidable avec une ascension progressive jusqu’au col Oldeskaret situé à 1100 mètres. Tout cela dans un décor enneigé et sous une petite pluie qui nous est devenue familière.

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Au point culminant de la journée, on a eu la folle idée de se faire des pâtes au réchaud à 1100 mètres dans un vent glacial tourbillonnant. Résultat des courses : 20 minutes à attendre transis de froid pour faire chauffer quelques pâtes !

La descente vers Briskdal a bien débutée avec un panorama grandiose sur quelques glaciers bleutés du Jostedalbreen. On notera que ce glacier continental est le plus vaste d’Europe. 

Au bout de quelques heures de marche, la pluie est venue perturber notre progression. Nous avons tous eu droit à notre chute dans la bouillasse. Il faut dire que cette descente était très abrupte, à flanc de montagne et pleine de petits pièges pas très sympathiques.

Lessivés, nous avons dormi non loin du Briskdalbreen sous une terrasse de restaurant. Nous avons réservé pour le matin suivant la montée jusqu’au pied du Briskdalbreen pour enfin toucher ce glacier qui recule dramatiquement chaque année. 

Vers 13h départ pour Stryn et le Geirangerfjorden. 

06/08/09

Traversée du Sognefjorden de Flam à Borgund

Après notre petit séjour à Bergen, la team InterRail Expérience est partie pour le Sognefjorden qui rentre dans les terres norvégiennes sur près de 204 km et atteint des profondeurs impressionnantes (jusqu'à 1000m). Nous avons pris le train de Bergen à Myrdal qui grimpe dans la montagne pour parvenir à plus de 800 mètres d’altitude. Certains arrêts au milieu de nulle part étaient très surprenants, le quai se résumant à un plancher en bois

De la gare d’altitude de Myrdal, nous avons pris la fameuse ligne « Flåmsbana » serpentant à flanc de falaise au grès de multiples lacets et d’une vingtaine de tunnels. Le trajet est agrémenté d’un commentaire dispensé aux touristes dans de multiples langues. Pour clore le tout, un kitchissime spectacle de danse nous est offert sur une cascade au détour d’un arrêt spécial au cours duquel nous avons 5 minutes pour prendre notre photo et reprendre nos places. Le train nous dépose finalement au village - lui aussi très touristique - de Flåm.

Le temps d’admirer l’Aurlandsfjorden et le départ d’un gros bateau de croisière, nous avons pris le bus pour Gudvangen, un village voisin au fond du Nærøyfjorden, le fjord le plus étroit de Norvège. Nous avons loupé la correspondance avec le ferry Gudvangen-Lærdal en raison de quelques minutes de retard. Tonio était furieux ! Premier raté qui s’est finalement avéré très sympa : pâtes au réchaud avec une vue imprenable sur le fjord. Une salle d’attente aux airs de sauna nous fait passer une nuit confortable à quelques mètres à peine de l’embarcadère du bateau.

  

Le lendemain matin, nous filons vers l’église en bois debout de Borgund après une traversée du Nærøyfjorden et du Sognefjorden à bord du ferry Gudvangen-Lærdal. Nous avons découvert une authentique église du XIIième siècle remarquablement conservée, elle est d’ailleurs classée monument historique par l’UNESCO. A l’intérieur, nous avons retrouvé les odeurs de bois du quartier hanséatique de Bergen.

En fin d’après-midi nous avons rejoins Skei via Sogndal en bus pour entamer une nouvelle randonnée en haute montagne. 

01/08/09

Bergen à l'Italienne

Nous sommes arrivés à Bergen  vers 23 heures après un trajet de 5 heures en bus et empruntant à deux reprises des ferries.
Là, Luca notre hôte italien est venu nous chercher pour nous amener chez lui. Trois polonais étaient déjà là : Alex, Marta et Carolina, en voyage également. L’accueil a été très chaleureux, agrémenté de douces vodkas pour préparer la nuit.
Le lendemain, nous partons visiter la ville. Le marché aux poissons pour commencer où de multiples étales vendent du poisson et des collations toutes plus appétissantes les unes que les autres. Nous continuons pour visiter Bryggen, petit quartier médiéval fait de maisons de bois plus ou moins bancales et entre lesquelles nous déambulons.



Nous partons ensuite visiter  le Rosenkrantztzarnet, résidence-tour défensive avec un cachot et des toilettes plutôt rustiques. puis visitons le Hakonshallen, sorte de salle de réception moins impressionnante que la tour.


Après toutes ces visites, nous décidons naturellement de nous poser manger au marché au poissons des sandwichs à base de saumon, crevettes et autres poissons marins.



Nous repartons ensuite monter le funiculaire surplombant à 320 mètres de haut toute la ville, le port et les montagnes de l’autre coté.


Nous redescendons tranquillement à pieds faire quelques courses avant de retourner chez Luca pour une soirée tous ensemble avec un apéro suivi d’un succulent repas de pâtes dans leur sauce accompagnées de vin.
Avec Alex et Carolina, nous ressortons faire un tour de Bergen de nuit sous la pluie un peu au hasard des rues traversant un grand parc avant de tous rentrer se coucher.
C’est bien après le départ de tous les autres que nous nous levons tranquillement vers 11 heures le lendemain pour se préparer à prendre notre train vers de nouvelles destinations après avoir passé 2 jours en compagnie de gens très sympathiques.

Randonnée dans le Lysefjorden : Le Preikestolen

A la suite d'un repos bien mérité, nous levons le bivouac dans un endroit des plus insolites: à l'embouchure d'un lac, coincé entre deux immenses parois rocheuses!

Nous enfourchons nos montures et continuons ainsi tant bien que mal notre route vers la deuxième attraction de cette randonnée dans le Lysefjorden: le Preikestolen.

Des 3 jours dans le Lysefjorden, cette dernière journée s'annonce définitivement comme la moins nuageuse - paramètre capital pour pouvoir jouir pleinement de la splendeur annoncée du site.

Le chemin est aussi difficile que la veille: humide, irrégulier et cabossé. La progression est malgré tout plus rapide. La grasse matinée y aura largement participée. 

Nous finissons par rejoindre la voie principale qui mène au Preikestolen. Nous y laissons nos sacs en lieu sûr en n'oubliant pas d'emporter le nécessaire pour s'offrir un excellent repas de backpackers au sommet. Au menu: Coquillettes cuites au réchaud accompagnées de son indispensable sauce tomate.

A la poignée de personnes que l'on a croisé sur notre route depuis Sognesand, ce sentier se révèle être une véritable autoroute à touristes. De tous âges, de toutes nationalités, une multitude de gens se suivent et se doublent sans attention particulière.  Cette abondance nous déstabilise quelque peu et nous rappelle que le Prekeistolen est sans doute l'un des principaux sites touristiques de Norvège.

Pour rappel, le Preikestolen (traduisible en Français par "La Chaire") est une plateforme rocheuse perchée à 604m au-dessus des eaux du Lysefjorden. Autant dire, sensations garanties. Les images parlant plus que les mots, je vous laisse admirer les photos suivantes.

A la suite de petites frayeurs contrôlées et d'un déjeuner à peine dégusté, nous nous hâtons pour redescendre jusqu'à l'immense parking, Preikestolhytta, où un bus nous attend.

A cette occasion, nous expérimentons la pleine mesure du "just in time". Nous vous en laissons d'ailleurs deviner l'issue.

Nous regagnons finalement Stavanger via Tau.

Nous préférons à présent rejoindre Bergen par la route plutôt que par la mer. Solution la plus économique, elle offre surtout un excellent compromis puisque l'on traversera par deux fois d'immenses fjords sur des bateaux embarquant dizaines de voitures et de bus.

On assiste par d'ailleurs sur le pont à un coucher de soleil spectaculaire. Sur le fjords, le soleil rasant offre au ciel des couleurs surnaturelles tout droit sorties des plus belles palettes de Photoshop. Castel et Tonio n'en croient pas leurs yeux et mitraillent à souhait cet instant éphémère...

non non je vous assure, elle n'est pas retouchée...

Nous arrivons finalement à la gare routière de Bergen où notre hôte italien nous attend.

Randonnée dans le Lysefjorden : En marche pour le Kjeragbolten

L'équipe est arrivée à Stavanger avec le train de nuit Oslo - Stavanger où nous avons fait le plein d'informations auprès de l'office de tourisme et du port pour les ferries.

A 13h, nous embarquons pour Lysbotn petit village au fond du Lysefjorden. On a pu découvrir le fjord d'en bas avant de grimper la montagne pour le voir d'en haut. 

Le Lysfjorden est connu pour deux merveilles naturelles : le Preikestolen et le Kjerajbolten mais pour y accéder il faut plusieurs heures de randonnées intenses. On ne vous en dit pas plus... suspens...

Vers 15h30, nous sommes à Lysebotn, il pleut des cordes et nous devons rejoindre Øygardsstølenoù démarre le chemin de randonnée pour le Kjeragbolten.

Nous étions partis pour monter en stop les 700m de dénivelé et les 27 lacets, c’est finalement à pied que nous avons grimpé là-haut, suivant au départ une finlandaise et son amie coréenne qui ont eu la même idée que nous. « Le mélange transpiration-pluie dans la montée était notre seul parfum ! » (Copyright Castel). Après un peu plus d’1h30 d’ascension de folie, nous arrivons à Øygardsstølenpour une pause bien méritée. On a été récompensé par un superbe arc-en-ciel sur le fjord ! 

Le soir, on a installé le bivouac dans une vallée au milieu de nulle part à quelques kilomètres du Kjeragbolten. 

Nous avons eu du mal à trouver un endroit qui ne soit pas gorgé d’eau.  L’ascension vers le Kjeragbolten avec les sacs est difficile, les chemins de randonnées sont glissants, détrempés et parfois très abruptes rien avoir avec la plupart des GR français… Les chaussures de montagne sont indispensables.

Le lendemain matin, nous avons laissé toutes nos affaires au bivouac. Pendant l’heure de randonnée qui nous a menée au fameux Kjeragbolten, nous sommes passés dans des décors lunaires.

Seul au milieu de nulle part. Le polaire de Vincent à même commencé à geler. L’excitation à son comble, nous arrivons enfin au Kjeragbolten ! Ce bloc rocheux est coincé entre deux parois avec 1000 mètres de vide en dessous. La première fois qu’on y monte, ça fait frissonner !

On a du prendre plus d’une centaine de photos. Ensuite, on est redescendu à Lysbotn au pas de course pour chopper un ferry à 12h.

Il nous a déposé à Songesand au beau milieu du Lysefjorden, de là nous avons démarré une randonnée incroyable vers le Preikestolen, certainement la plus belle mais aussi la plus difficile que nous ayons jamais faite. Nous en avons bavé physiquement. Heureusement le cadre fantastique était là pour récompenser nos efforts.

Après avoir perdu notre chemin… Nous nous sommes arrêtés de marcher à la nuit tombante près d’un lac d’altitude.

28/07/09

A l'assaut d'Oslo

Comme d'habitude nous sommes arrivés tôt le matin avec le train de nuit Stockholm-Oslo. On a passé une petite journée dans la capitale Norvégienne, une durée qui nous a paru amplement suffisante même si nous n'avons pas tout fait.

La visite a commencée par le Palais Royal puis la visite du musée Nationale avec plein de toiles d'artistes Norvégien mais aussi français : des Picasso, Van Gogh, Gauguin, Monet, Manet... puis grimpette jusqu'à la citadelle d'Akershus avec une belle vue sur le port et la ville d'Olso.

Vers 13h l'équipe s'est separée, Vincent et Tonio sont allés voir la relève de la garde pendant qu'Anto photographiait l'Opera d'Olso sous tous ses angles. En ce qui concerne la relève de la garde, rien avoir avec celle de Stockholm qui pulvérise toutes celles que nous avons vu, mais c'est l'occasion de passer un bon moment une musique de fête foraine entrainante !

L'après-midi : Visite du musée des bateaux Vikings au " Vikingskipshuset" sur la péninsule de Bygdøy, on y accède en bateau. Le musée abrite 3 magnifiques drakkars Viking. Vincent a adoré et s'est rappelé le temps ou il jouait au jeu de stratégie Age of Empires II...

En attendant le train de nuit Oslo-Stavanger, nous avons squatté un Burger King (BK pour les intimes) pendant plus de 2 heures. Dans la ville, il régnait une superbe ambiance avec plein de petits spectacles dans la rue principale.