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10/08/09

Iles Lofoten : toujours plus haut nord

Le lendemain, réveil tranquille pour attaquer la grosse difficulté de la journée : de la randonnée plein les dents !

Nous remontons donc un col pour ensuite redescendre dans une autre vallée et arriver sur un lac. Cette fois-ci malgré le froid glacial de l’eau, nous nous baignons quand même et en profitons pour faire une toilette loin d’être inutile. Toujours en plein soleil, nous mangeons tout en séchant.

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Une fois rassasiés, nous reprenons la route sur ce sentier moyennement balisé et passant au milieu d’une végétation très variable, de quelques maisons, de ruisseaux…

Arrivés au niveau du fjord nous retombons sur la route que nous devrons difficilement longer pendant 14 kilomètres pour arriver vers 19 heures au croisement avec l’E10, la voie reliant le nord et le sud de l’archipel. C’est ici que nous avons notre bus à prendre. 

Nous avons heureusement une petite heure de marge pendant laquelle nous reprenons notre souffle.
Nous sommes tous achevés par ces rapides et difficiles kilomètres et c’est avec soulagement que nous nous laissons transporter vers le nord de l’archipel.  Nous discutons pendant ce temps avec un couple française / anglais qui font la Norvège en stop. Sympathique rencontre, encore des échanges de points de vue sur les lieux parcourus ou à parcourir, etcetera.

Le temps d’un changement de bus, Anto et Tonio mangent le plus onéreux repas du voyage qui jusque là pour faire original se trouve encore être un burger.

Un dernier bus nous amène à Henningsvær, encore un village de pêcheurs, niché sur une petite ile où nous plantons la tente sur les hauteurs de la ville au milieu des cadres à sécher la morue (mais qui heureusement ici se trouvent être inutilisés).


Le village est fait de maisons réparties des deux côtés d’un canal faisant office de port.


Ici aussi nous prendrons notre temps puisque, modernité oblige, y compris dans des endroits aussi reculés, de nombreux wi-fi trainent dans l’air, nous permettant de poster pour ce blog. 

Nous sommes ainsi repartis le lendemain à 17 heures pour faire à nouveau quelques maigres kilomètres jusqu’au village suivant : Kabelvåg où nous avons à peu près le même programme : visite de la ville (qui pour changer semble plutôt être un port de plaisance avec des résidences huppées), et se poser longuement sur la place centrale. Nous agrémentons cette fois nos pâtes au réchaud de melon histoire de rajouter une touche d’originalité à l’ensemble.


L’heure de se coucher venant, nous partons, en plein milieu des habitations dormir dans une sorte de demi baraque en bois posée mystérieusement sur le sol. À moitié bancale, elle fera finalement l’affaire.


Le lendemain matin, réveil brumeux qui nous confirme qu’il est temps de continuer notre périple.  Nous remballons donc pour prendre notre dernier bus des Lofoten puisque nous revenons sur la terre ferme remonter encore vers le nord. 

Nous avons successivement pris 4 bus différents et un ferry pour arriver jusqu’à Alta. Le bus nous dépose dans une zone industrielle où Vincent et Anto dorment dans des frigos de supermarché.

Cette journée fut celle des bus, celle de demain sera tout à fait différente…

Iles Lofoten : à la pêche aux paysages

Après un trajet en bateau de 3 heures 15 depuis Bodø, nous arrivons à Moskenes, à l’heure du repas et donc des pâtes au réchaud en toute logique, qu’Anto compléta avec un fameux fish burger. 

Puis nous faisons paisiblement route jusqu’à Å (prononcez « e »). Nous nous arrêtons en chemin faire une sieste sous un des cadres en bois sur lesquels sèchent quantité d’odorantes morues et nous fournissant en même temps de l’ombre.


Nous repartons, arrivons dans Å, ce petit village de pêcheurs fait de maisons sur pilotis et construit autour d’une petite crique agréable à parcourir.


Autour d’une bière consommée sur le port, nous discutons avec Augusto, un pâtissier romain voyageant seul qui fait le même trajet que nous depuis Geiranger. Nous parlons voyage, Italie, et Bacalao, ce plat à base de morue séchée faisant un carton en Italie.

Fidèles à nos habitudes nous partons nous installer pour la nuit sur une colline dominant le village, la côte et le camping de la ville. Impossible de poser la tente avec un tel vent… que cela ne tienne, le temps étant au beau fixe, nous dormirons à la belle étoile durant une nuit où il n’aura jamais fait sombre. Une habitude qu’il nous faudra prendre ces prochains jours.

Le lendemain, nous visitons le musée de la morue séchée. Tenu par un ancien exportateur de morue séchée, ce musée est une petite mine d’or retraçant tout le parcours effectué par le poisson depuis son débarquement du bateau jusqu’à son exportation. La visite se termine par un ancien documentaire de Thalassa parlant de la pêche aux Lofoten et de ce musée en particulier. Un petit café ou un thé est offert à la fin, nous dégustons ce dernier en conversant avec un couple de retraités français venus ici depuis les Alpes-Maritimes en camping-car.

Nous reprenons la route aux alentours de 13 heures pour Reine, village à partir duquel nous embarquons sur un bateau nous emmenant au fond du Reinefjorden pour commencer notre première randonnée aux Lofoten.


Nous passons donc un col nous amenant sur la partie ouest de l’île où nous atterrissons sur Horseid, une plage enclavée entre de hautes falaises quasiment vide et orientée plein nord.

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Pendant que Tonio part grimper aux alentours, Vincent et Anto restent sur la plage à se reposer, et chercher du bois pour le feu que nous allons allumer. L’eau étant vraiment très froide il nous est impossible d’aller plus loin que les chevilles, ce ne sera donc pas ici que l’on fera notre première baignade.


Préparation du feu, dans un trou creusé dans le sable pour faire cuire les pâtes et préparer des toasts. Nous profitons d’un joli et tardif coucher de soleil  (vers 23h15) face à nous sur la mer pour nous endormir paisiblement à la belle étoile.