Hébergements pas chers en Europe du Nord

Quelques stats avant tout, nous avons passé sur un total de 33 nuits  :

14 nuits sous la tente, en camping sauvage ou à la belle étoile
9 dans les trains et bus de nuit
8 nuits chez des Couchsurfers (membres de la communauté CouchSurfing)
2 nuits en auberge de jeunesse

Nous avons campé, dormi à la belle étoile pendant les randonnées principalement (Fjord, Iles Lofoten, Isthme de Courlande). Le camping sauvage est toléré en Norvège mais pas sur l’Isthme de Courlande (inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO)... On a aussi dormi dans quelques endroits insolites « à l’arrache » comme vous avez pu le lire et le voir ;-).

Les trains et bus de nuit quant à eux sont un excellent moyen de gagner du temps pour visiter, nous optimisions le trajet très souvent en fonction d’eux. 

Enfin la nouveauté de cet InterRail, c’est le « CouchSurfing ». Nous l’avions testé lors de l’InterRail en Espagne mais à 4, difficile de trouver des gens pour nous héberger. Cette année nous étions que 3 personnes c'est beaucoup plus jouable.

CouchSurfing est en fait un réseau social qui vous met en relation avec des gens susceptibles de vous accueillir chez eux bénévolement. C’est un projet absolument grandiose puisque ça fonctionne dans le monde entier. Tout est basé sur l’échange et le partage. Ils vous accueillent chez eux, à vous ensuite de jouer le jeu et d’accueillir d'autres couchsurfers chez vous. Par ailleurs nous sommes, tous les 3, membres de la communauté depuis quelques années déjà et nous avons auparavant offert l'hospitalité à de nombreux voyageurs de tous horizons.

Attention donc à ne pas tomber dans certains travers ! La gratuité de l'hébergement ne doit pas être la principale raison pour laquelle vous rejoignez le réseau !

En tout cas, c’est sûrement le meilleur moyen de découvrir un pays, une ville et d’autres cultures. Nous avons ainsi été logés à Copenhague chez Rose, à Stockholm chez Patrick, à Bergen chez Lucas, à Vilnuis chez Vilija, à Varsovie chez Karol, à Berlin chez Katrin & Henry. Merci à eux tous ! 

Pour participer à ce projet planétaire, rendez-vous sur le site www.couchsurfing.org !


Enfin, nous avons passé 2 nuits à l’auberge de jeunesse Euphoria à Tallinn (elle n'était pas dans notre guide). Une auberge très sympa, colorée et près du centre.

Budget étudiant pour faire un InterRail en Europe du Nord

Vous l’attendiez tous, le voici le voilà : le budget global de cette InterRail Expérience 2. Il s’agit bien entendu d’un budget indicatif qui a pour but de vous donner une vague idée de ce qu’il faut économiser avant de se lancer dans l’aventure !

Nous avons dépensé au total environ 1620€/personne tout compris.

Voici la répartition des dépenses avec cette année un beau petit camembert normand :


Le transport 68% (1104€) :

Inévitablement, le transport est la source de dépense la plus importante avec un billet « InterRail Global Pass 2nd classe 1 mois » qui coute à lui seul 399€ soit 36% du budget transport.

Les 64% (705€) restants correspondent aux frais suivant :
-    Les bus pour rejoindre le Cap Nord (depuis les iles Lofoten) et redescendre en Finlande (jusqu'à Rovaniemi) – 228€ (aie !)
-    Les ferries (dans les Fjord en Norvège) – 200€
-    Les billets aller (bus Paris > Amsterdam)  et retour (avion Berlin > Nice) – 92€
-    Les Bus et trains dans les Pays Baltes (non-inclus dans InterRail) – 70€
-    Les bus et bateaux pour aller et circuler dans les Iles Lofotens – 44€
-    Les suppléments InterRail pour les couchettes et le Flamsbana – 40€
-    Autres Metro / Tram / Bus dans les villes – 31€

La « bouffe » 23% (370€) :

Cette partie du budget est surement plus inévitable que le transport (quoi que !). On vous le cache pas les pays scandinaves sont relativement chers de ce coté là. Comptez en moyenne 8€ pour manger correctement dans les fastfoods, Kebab et autres gargotes. A notre habitude, nous avons privilégiés l’alimentation économique avec notamment les fameuses « pates au réchaud » qui nous on suivit pendant toutes les randonnées (Fjords, iles Lofoten, Cap Nord, Isthme de Courlande).

Pour 34 jours de voyage cela correspond à un budget moyen de 10,8€/jour.

Et pour la petite anecdote le budget bière s’élève à une trentaine d’euros (de 2€ dans les Pays Baltes à 9€ dans les Iles Lofoten le verre).

Les visites 6% (90,6€) :

Budget raisonnable qui représente plus d’une vingtaine de visites culturelles. A notre carnet de voyage, nous avons notamment les sites Viking les plus remarquables (Le Vasamuseet et le Vikingskipshuset à Olso ou l’église en bois debout de Borgund) et l’ascension de hauts édifices qui permettent de beau panorama (Tour Ronde à Copenhague, le cloché de la cathédrale à Stockholm, Saint Olav à Tallinn ou encore la Tour de la télévision à Berlin pour ne citer qu’eux). On ajoutera enfin que l’entrée au Cap Nord (le complexe touristique avec le fameux globe) est payante (18€).

L’hébergement 2% (27€) :

Budget très réduit grâce à nos nombreuses nuits dans les trains, dans les bus, sous la tente, en camping sauvage (autorisé en Norvège) ou chez nos hôtes de la communauté Coushsurfing.
Les 27€ dépensés correspondent en fait à deux nuits dans une auberge de jeunesse à Tallinn (13,5€ la nuit).

Les extras 2% (34€) :

Pour les cadeaux, les cartes postales, les timbres et une bouteille de Vodka Polonaise évidemment !


Le bilan budgétaire n’est pas surprenant. Si on le compare avec le budget de l’InterRail Expérience 1 en Europe Méditerranéenne, nous avons dépensé un peu moins de 600€ de plus. C’est essentiellement du à des frais onéreux dans les fjords et pour atteindre le Cap Nord. Mais j’ai envie de dire « quand on n’aime la Norvège on ne compte pas », vraiment ca en valait la chandelle ! S’ajoute à tout cela un cout de la vie plus cher dans les pays scandinaves que dans les pays de l’Europe du sud.

InterRail Expérience 2 se termine à Berlin

Deux jours de visites intenses pour Anto et Vincent, nous n'avons pas chômé : Tour de la télévision, quartier Nicolas où se trouve la mairie de Berlin, l'avenue Unter den Liden, la synagogue qui fut détruite lors de "la nuit de glace" et la porte de Brandebourg !

Encore une visite saisissante au mémorial de l'holocauste sous lequel se trouve un musée où règne un silence remarquable. Puis direction Hauphbanof gare ultra-moderne. 


Le "Berlin Wall Mermorial" qui retrace la fameuse histoire de l'église de la réconciliation et son cimetière "coupés en deux" par le mur de Berlin.

Le lendemain, après un bon petit déjeuner avec nos hôtes de CouchSurfing nous marchons vers East Side Gallery où 1300 mètres de mur ont été conservés. C'est aujourd'hui le support géant pour quelques artistes.

Anto devant le "Japanese Sector" puisqu'il s'envole pour une année d'études au Japon. Vous pourrez le suivre sur son blog

Tonio lui est repassé par là après Vincent et Anto de retour de son séminaire de management en Californie, ce qui nous permet d'avoir ces 3 belles photos de nous devant le mur de Berlin !

Nous terminons la journée par des visites architecturales guidées par Anto : la visite du musée juif, du quartier des ambassades et d'Hackesher (petites ruelles avec des maisons en briques). Nous passerons aussi par Charlie Checkpoint et l'Église de la mémoire douloureusement touchée pendant la guerre. Visite de nuit du palais du Reichtag. A ne pas manquer !

Départ le lendemain matin direction la France...

Berlin : une ville chargée d'histoire aujourd'hui une capitale européenne des plus cosmopolites. Après Venise (InterRail Expérience 1) et Biarritz (InterRail Expérience Spain - Portugal), nous finissons encore une fois en beauté cette InterRail Expérience en Europe du Nord qui a été il faut le dire exceptionnelle !

Vive la Norvège, vive l'Europe et bien sur vive InterRail !

Varsovie

Une petite journée en Pologne à Varsovie. Nous débarquons à 5h00 du matin... Ambiance morose, la fatigue annonce la fin de notre périple...

Cette étape marque également la fin de l'InterRail à 3, Tonio devant partir pour les États-Unis. Vincent et Anto poursuivent 2 jours avec Berlin. C'est aussi l'heure de faire les comptes et de régler ses dettes !

Nous visitons le centre de la ville et nous reposerons dans un parc pour une petite sieste, avant de nous séparer.

Traversée de la Lituanie de Klaipeda à Vilnius

Nous rejoignons Vilnius en train depuis Klapéida (non compris dans InterRail), c'est économique ! Tonio a filmé l'arrivée du train avec un bonne grosse loco diesel ! On va pas être très écolo pour le coup...

Nous arrivons à Vilnius en fin d'après midi le trajet aura durée environ 4heures. à peine arrivée on pense déjà à repartir... Et on commande nos billets de bus Vilnius - Varsovie (bus de nuit) pour le lendemain. Nous retrouvons ensuite notre hôte de Coushsurfing, elle nous montre un peu Vilnius, nous buvons une bière dans un bar Français et nous finirons la soirée dans un restaurant typique le "Rainas". La nourriture est franchouillarde des patates, de la viande et du bons pains de campagne.  

Le lendemain, nous entamons la journée par une visite saisissante des anciens bureaux du KGB. Ca prends aux tripes vraiment les salles de tortures et les cellules d'emprisonnements sentent le vécu ou plutôt la mort... 

Bon on n'en a pas perdu l'appétit pour autant, après une pizzeria nous voilà devant la cathédrale de Vilnius. 


Sur la place, une dalle commémorative rappelle la chaine humaine qui avait été créée en 1989 de Vilnius à Tallinn (650km !!), un geste fort et d'unité des pays Baltes contre la domination germano-soviétique. C'est une année plus tard que la Lituanie obtient sa nouvelle indépendance ! Pour la petit histoire, les gens tournent aujourd'hui autour de cette plaque et font un vœu... Et devinez-quoi...

Nous grimpons ensuite dans le parc Sereikiskiu pour avoir une vue sur la ville et son agglomération depuis le château Gedimino. Direction le "Christiania" local "Usupis" proclamé "La République d’Uzupis". Petite pause devant la constitution.


Pendant ce temps il y en a un qui est toujours au taquet...

Des petites rues animées...


Nous passons la soirée avec la colocataire de notre hôte et dinons dans le même restaurant que la veille le "Rainas". Soupe rose fluo à la betterave pour Vincent, à tester !

Et puis c'est partie cap au sud-ouest direction la Pologne et Varsovie, ville qui marquera la fin d'InterRail Expérience 2 pour Tonio.

Pays Baltes: de Tallinn à Vilnius en passant par Riga et l'isthme de Courlande

Nous poursuivons notre aventure dans les pays Baltes avec Riga, la petite capitale de la Lettonie. Le bus Tallinn - Riga est arrivée à 5h00, nous finissons la nuit dans la gare routière. Vers 7-8h nous nous décidons à nous balader dans le marché, l’endroit est très populaire, les mamas russes qui font leurs courses et les odeurs variées valent vraiment le détour. Nous nous dirigeons vers la vielle ville, nous sommes fatigués, une mésentente finie par exploser le groupe ! Et oui, ca ne peut pas être rose tout le temps quand on est 3 !  Du coup, nous avons passé la matinée chacun de notre coté, rendez-vous à 11h45 sur la superbe place de la mairie pour aller assister ensemble au concert d’orge à la cathédrale. Voilà quelques photos du tour solo de Castel dans Riga.


11H45, Tonio et Castel sont au rendez-vous mais ne trouve pas Anto ?! Ne voulant pas rater le concert d’orgue, Castel et Tonio filent vers la cathédrale de Riga. Nous assistons à un très beau concert (pas donné 7,5€), les graves de l’orge (l’une des plus grande au monde) font vibrer les corps ! Toujours sans Anto... nous montons en haut de l’église St Pierre d’où on a un superbe panorama sur la ville.


16h30, nous retrouvons Anto à la gare routière, l’ambiance est morose vous vous en doutez. Nous partons en bus pour Klapéida en Lithuanie. Le trajet se fait sans un bruit sous un ciel remplie de gros cumulus illuminés par un magnifique couché de soleil...

22H30 : Nous voilà à Klapéida sans domicile, nous nous posons dans un resto pour se faire une bonne pizza et une bonne bière. Ça réchauffe les cœurs ! Nous nous installons dans le parc "Klaipedos Bationai" à la belle étoile, Anto et Vincent aperçoivent 2 étoiles filantes ! Il y a des éclairs au loin...

3h00 du matin, l’orage gronde, une pluie torrentielle s’abat sur nous. On sort la toile de la tente pour s'abriter et mettons tous ce qu’on peut à l'abri mais la pluie a déjà fait beaucoup de dégâts. Le sac de couchage d’Anto est une éponge remplie d'eau... On déménage sous un pont abrité, l’orage continu de plus belle... Bref, une vraie nuit de merde, mais c’est aussi ça les bons souvenirs !

Le lendemain...  Après la pluie vient le beau temps. On en profite pour faire sécher nos affaires avant de naviguer vers le fameux isthme de Courlande qui est à peine à 200m du continent. Sur l’isthme nous prenons un bus pour Juodkrante de là nous louons des vélos pour la journée. Les paysages deviennent rapidement magnifiques entre pinèdes et dunes de sables.


Nous avons grimpé en haut de ces dunes, en haut le vent soufflait en rafale déplaçant d’énorme quantité de sable, ça nous fouettait les mollets ! Le midi nous mangeons dans une petite gargote vue mer avec du poisson au menu. Le ventre rempli, nous repartons avec nos vélos jusque Nida, la ville Letonne la plus au sud de l'isthme. C'est une petite cité balnéaire pour touristes de l'est.


Il nous reste encore une heure avant de devoir rendre les vélos, nous repartons donc tout de suite jusqu'au poste frontière de l'enclave russe de Kalingrad. Nous avons, avant de partir, beaucoup hésité à faire un détour en Russie par Saint Petersbourg, mais les visas étant plutôt compliqués (dates précises à donner, hébergement à avoir, billet retour...), nous avons donc décidé de ne pas y faire de détour. La photo au pied du panneau indiquant la frontière russe quelques centaines de mètres plus loin aura donc été notre moment le plus proche de la Russie au cours de ce voyage.


Retour à Nida, montons sur la dune qui surplombe Nida et nous permet de voir la frontière russe au loin qui ne semble protégée que par quelques basiques barbelés abandonnés. Après avoir admiré ce paysage de désert face à nous, nous repartons en ville rendre les vélos. Puis après une petite balade en ville, nous passons aux choses sérieuses : la préparation des pâtes au bord de la mer, sous les yeux des passants, à l'aide du réchaud que nous essayons d'achever.
Mais de toutes les pâtes que nous aurons préparé au cours de ce voyage, elles s'avèreront être les plus immondes, et c'est lâchement que nous les jetons au profit d'une pizzeria qui nous lorgnait non loin de là.

Notre hébergement original sera cette fois une sorte de stand viking sur la place, encore animée, du village, simplement cachés par une toile, et une poubelle. Déjà tellement plus luxueux que ce que l'on a eu la nuit dernière.

Le lendemain, un peu de bus puis un peu de bateau nous ramène jusque Klaipeda d'où nous prenons un train (étant en Lituanie, ce train n'est pas compris dans le billet Interrail) jusque Vilnius.

Traversée jusqu'à Tallinn

Notre long périple en Scandinavie se termine par un trajet en ferry nous amenant d’Helsinki jusqu’à Tallinn en Estonie. Une fois le pied à terre nous partons directement vers la vieille ville trouver une auberge de jeunesse. Eh oui, un hébergement payant, le premier. Depuis quelques jours, notre hygiène se dégradant, il devenait urgent de se poser pour de bon et surtout de prendre une bonne douche. Dans l’AJ, nous faisons la rencontre d’un couple d’Italiens, Dario et Julia avec qui l’on passe la soirée. Restaurant et petit tour en ville en soirée pour découvrir une charmante ville aux allures médiévales, avec ses petites rues pavées, et sa jolie place centrale.

Antonin et Vincent décident de prolonger leur tour se posant dans un bar karaoké, écoutant des Estoniens chanter divers tubes locaux ou américains tandis que nous savourons une bière bien méritée qui ponctua notre journée. Le lendemain, c’est donc une journée visite qui nous attend : retour sur la Raekoja Plats, la place centrale où nous visitons l’hôtel de ville du sous-sol jusqu’aux combles. Ensuite, visite de la ville haute où se trouve la cathédrale orthodoxe, Alexandre Neveski, le château de Toompea et quelques points de vue sur les alentours. Visite des remparts de la ville où nous pouvons visiter 3 des tours de défense.

Nous montons au sommet de la tour de l’église Saint-Olaf dominant toute la ville et finissons notre visite par la rue Pikk, rue commerçante centrale où se trouvait également le siège du KGB aux fenêtres murées.

Ce soir pour changer un peu, nous cuisinons à l’AJ d’immenses platrées de pâtes avec sauce : tomate - basilic - viande hachée - parmesan, autrement dit le très grand luxe ! C’est le ventre plein que nous repartons arpenter au hasard des rues la charmante vieille ville de Tallinn. Nous consacrons notre dernier jour à des visites de musées : - Le musée de l’occupation : dans un bâtiment à l’architecture déjà très intéressante une –également très intéressante- collection d’objets de l’occupation communiste avec explications à l’appui. Contrairement à d’autres musées que nous visiterons plus tard, ce musée aborde l’occupation d’un point de vue plutôt neutre.

- Vincent et Antonin partent visiter la Bibliothèque nationale, grand bâtiment à l’architecture imposante. Les « entrepôts à sel de Rotterdam reconvertis en un petit musée d’architecture (avec des maquettes de divers bâtiments d’Estonie). Et pour finir, le musée d’art d’Estonie avec une petite exposition d’art contemporain dans un bâtiment également contemporain, et bien apprécié d’Antonin (désolé Vincent pour la journée thématique architecture).

Nous rentrons vers le centre ville en empruntant un vieux tramway. Dernier retour à l'aj où nous retrouvons Tonio avant de partir déguster une pizza dans un petit restaurant italien suivi d'une dernière crêpe. La visite de Tallinn se conclue par une bière maison dans une brasserie avant de prendre notre bus pour Riga.

La jolie Helsinki après la Laponie et Rovaniemi

Après le cap Nord, cap au sud pour récupérer le réseau ferroviaire finlandais à Rovaniemi. Du Cap Nord à Rovaniemi, on a parcouru 735km en bus traversant ainsi toute la Laponie. A travers la fenêtre, nous avons pu admirer les forêts laponnes qui s’étendent à perte de vue. En hiver, ca doit vraiment être splendide. « On reviendra… ».
La petite halte à Rovaniemi nous a permis de faire le tour de la ville, c’est une ville très récente. Comme à Trondheim, on a passé une bonne partie du temps dans un Golden RAX Pizza : un resto à volonté pour 9,5€. 100% graisse, 100% pétage de bide ! C’est le ventre plein, qu’on a pris le train de nuit Rovaniemi – Helsinki. Après s’être baladé dans les wagons, on a regretté de ne pas avoir pris des places en couchette. Si vous avez 16€ (tarif du supplément couchettes) à dépenser ça peut être très sympa ! Les wagons-lits sont supers récents : entrée avec une carte magnétique dans les « chambres » et il y a même des douches.

L’arrivée à Helsinki était très chouette, la gare ferroviaire vaut vraiment le détour. On a lâché les sacs pour 24h à la consigne de la gare et on est parti à l’assaut d’Helsinki.

Nous avons visité la belle cathédrale orthodoxe, marché devant le palais présidentiel et fait notre photo de famille sur la place du sénat avec l’église luthérienne Tuomiokirkko en fond.A midi, nous avons mangé sur la place du marché un peu comme à Bergen. Au menu : Une belle  tranche de saumon et des petits poissons frits délicieux accompagnés de légumes, le tout pour 8-9€. Miam, miam… et puis les vendeuses du marché étaient aussi miam, miam !


L’après-midi, Anto est parti visiter le musée d’art contemporain pendant que Castel et Tonio se baladaient dans le musée National (quelque peu décevant).
Le soir on a du mettre une heure à se trouver un endroit pour manger pas cher, avec une connexion wifi et une prise pour recharger le PC… Rien que ça ! « It’s close to midnight… » et la team InterRail Expérience se dirige vers la plage d’Helsinki pour une nuit à la belle étoile. Et oui, le jour pendant la nuit c’est fini ! 


Le lendemain matin, nous avons passé la matinée à visiter l’église Temppeliaukion kirkko creusée dans la roche. A l’intérieur nous avons eu droit à un petit concert de piano très relaxant. Tonio a rejoint le centre pour visiter le marché couvert.

Castel et Anto ont flâné du coté du grand centre centre commercial de la ville à la recherche d’un wifi.
Il est 14h00, tout le monde sur le pont !  Nous quittons la Finlande pour Tallinn en Estonie à bord de notre ferry de la compagnie Tallink qui accorde une réduction aux détenteurs du pass InterRail (12€ par personne). 

L'InterRail au sommet de l'Europe

Un petit pas pour InterRail Expérience, un grand pas sur le Cap Nord !

Vous en reviez nous l'avons fait : 71°10'16"N 25°47'03"E

Iles Lofoten : toujours plus haut nord

Le lendemain, réveil tranquille pour attaquer la grosse difficulté de la journée : de la randonnée plein les dents !

Nous remontons donc un col pour ensuite redescendre dans une autre vallée et arriver sur un lac. Cette fois-ci malgré le froid glacial de l’eau, nous nous baignons quand même et en profitons pour faire une toilette loin d’être inutile. Toujours en plein soleil, nous mangeons tout en séchant.

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Une fois rassasiés, nous reprenons la route sur ce sentier moyennement balisé et passant au milieu d’une végétation très variable, de quelques maisons, de ruisseaux…

Arrivés au niveau du fjord nous retombons sur la route que nous devrons difficilement longer pendant 14 kilomètres pour arriver vers 19 heures au croisement avec l’E10, la voie reliant le nord et le sud de l’archipel. C’est ici que nous avons notre bus à prendre. 

Nous avons heureusement une petite heure de marge pendant laquelle nous reprenons notre souffle.
Nous sommes tous achevés par ces rapides et difficiles kilomètres et c’est avec soulagement que nous nous laissons transporter vers le nord de l’archipel.  Nous discutons pendant ce temps avec un couple française / anglais qui font la Norvège en stop. Sympathique rencontre, encore des échanges de points de vue sur les lieux parcourus ou à parcourir, etcetera.

Le temps d’un changement de bus, Anto et Tonio mangent le plus onéreux repas du voyage qui jusque là pour faire original se trouve encore être un burger.

Un dernier bus nous amène à Henningsvær, encore un village de pêcheurs, niché sur une petite ile où nous plantons la tente sur les hauteurs de la ville au milieu des cadres à sécher la morue (mais qui heureusement ici se trouvent être inutilisés).


Le village est fait de maisons réparties des deux côtés d’un canal faisant office de port.


Ici aussi nous prendrons notre temps puisque, modernité oblige, y compris dans des endroits aussi reculés, de nombreux wi-fi trainent dans l’air, nous permettant de poster pour ce blog. 

Nous sommes ainsi repartis le lendemain à 17 heures pour faire à nouveau quelques maigres kilomètres jusqu’au village suivant : Kabelvåg où nous avons à peu près le même programme : visite de la ville (qui pour changer semble plutôt être un port de plaisance avec des résidences huppées), et se poser longuement sur la place centrale. Nous agrémentons cette fois nos pâtes au réchaud de melon histoire de rajouter une touche d’originalité à l’ensemble.


L’heure de se coucher venant, nous partons, en plein milieu des habitations dormir dans une sorte de demi baraque en bois posée mystérieusement sur le sol. À moitié bancale, elle fera finalement l’affaire.


Le lendemain matin, réveil brumeux qui nous confirme qu’il est temps de continuer notre périple.  Nous remballons donc pour prendre notre dernier bus des Lofoten puisque nous revenons sur la terre ferme remonter encore vers le nord. 

Nous avons successivement pris 4 bus différents et un ferry pour arriver jusqu’à Alta. Le bus nous dépose dans une zone industrielle où Vincent et Anto dorment dans des frigos de supermarché.

Cette journée fut celle des bus, celle de demain sera tout à fait différente…

Iles Lofoten : à la pêche aux paysages

Après un trajet en bateau de 3 heures 15 depuis Bodø, nous arrivons à Moskenes, à l’heure du repas et donc des pâtes au réchaud en toute logique, qu’Anto compléta avec un fameux fish burger. 

Puis nous faisons paisiblement route jusqu’à Å (prononcez « e »). Nous nous arrêtons en chemin faire une sieste sous un des cadres en bois sur lesquels sèchent quantité d’odorantes morues et nous fournissant en même temps de l’ombre.


Nous repartons, arrivons dans Å, ce petit village de pêcheurs fait de maisons sur pilotis et construit autour d’une petite crique agréable à parcourir.


Autour d’une bière consommée sur le port, nous discutons avec Augusto, un pâtissier romain voyageant seul qui fait le même trajet que nous depuis Geiranger. Nous parlons voyage, Italie, et Bacalao, ce plat à base de morue séchée faisant un carton en Italie.

Fidèles à nos habitudes nous partons nous installer pour la nuit sur une colline dominant le village, la côte et le camping de la ville. Impossible de poser la tente avec un tel vent… que cela ne tienne, le temps étant au beau fixe, nous dormirons à la belle étoile durant une nuit où il n’aura jamais fait sombre. Une habitude qu’il nous faudra prendre ces prochains jours.

Le lendemain, nous visitons le musée de la morue séchée. Tenu par un ancien exportateur de morue séchée, ce musée est une petite mine d’or retraçant tout le parcours effectué par le poisson depuis son débarquement du bateau jusqu’à son exportation. La visite se termine par un ancien documentaire de Thalassa parlant de la pêche aux Lofoten et de ce musée en particulier. Un petit café ou un thé est offert à la fin, nous dégustons ce dernier en conversant avec un couple de retraités français venus ici depuis les Alpes-Maritimes en camping-car.

Nous reprenons la route aux alentours de 13 heures pour Reine, village à partir duquel nous embarquons sur un bateau nous emmenant au fond du Reinefjorden pour commencer notre première randonnée aux Lofoten.


Nous passons donc un col nous amenant sur la partie ouest de l’île où nous atterrissons sur Horseid, une plage enclavée entre de hautes falaises quasiment vide et orientée plein nord.

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Pendant que Tonio part grimper aux alentours, Vincent et Anto restent sur la plage à se reposer, et chercher du bois pour le feu que nous allons allumer. L’eau étant vraiment très froide il nous est impossible d’aller plus loin que les chevilles, ce ne sera donc pas ici que l’on fera notre première baignade.


Préparation du feu, dans un trou creusé dans le sable pour faire cuire les pâtes et préparer des toasts. Nous profitons d’un joli et tardif coucher de soleil  (vers 23h15) face à nous sur la mer pour nous endormir paisiblement à la belle étoile.

Trondheim: 30min de visite, 1h30 de Burger King

Voici un billet que nous avons largement honte d’écrire mais s’il faut assumer ses actes, nous répondons présents. 

Ayant décidé d’élargir notre séjour aux iles Lofoten et d’arriver au plus tôt au Cap Nord pour des raisons météorologiques, la décision en fut prise de ne passer que 2h30 entre deux trains dans la belle ville de Trondheim, 3ème ville du pays.

Voici le résumé chronomètre en main de cette visite express !

21h05 : C’est la course… Premiers sortis du train DombåsTromdheim, nous filons à vive allure vers le centre-ville. Tonio avait concocté une visite express de la ville. Les principaux sites remarquables sont rapidement passés en revue : le grand palais en bois -le Stiftsgården-, la superbe cathédrale Nidaros Domkirke, le vieux pont Gamle Bybro d’où l’on découvre les anciens entrepôts en bois qui ne sont pas sans rappeler le quartier de Bryggen.

21h38 : Affamés et finalement sans vouloir entrer dans une surenchère de la visite à tout prix, nous pénétrons dans un Burger King et lorgnons sur des menus à 14€ pièces (menu moyen en Norvège). Précisons également à notre décharge que c’est l’un des moyens pour vous fournir les lignes que vous parcourez actuellement.

23h32 : C’est avec beaucoup de regrets et d’espérances pour les jours prochains que nous prenons notre train de nuit Trondheim-Bodø, porte d’entrée vers les iles Lofoten.  On nous a tant vanté la splendeur de cet archipel au gré des rencontres que l’on a faite pendant ce voyage, que notre attente est peut-être trop excessive. « On verra bien »…

Petit résumé de la journée en vidéo :

Enfin, l’équipe est partagée sur l’affirmation « on a fait Trondheim ». 

Le commentaire de Tonio :

Si on a effectivement «fait» Trondheim, la « visite » a clairement été bâclée. Cette ville méritait amplement de s’y s’arrêter au moins une journée. Rien que pour sa cathédrale et ses concerts d’orgue publics…
Enfin, « on reviendra » 

Le commentaire de Castel :

Il faut savoir faire des sacrifices, Trondheim a malheureusement subit les conséquences de notre périple ambitieux. Pas de grands regrets pour ma part même si c’est de la VGV « Visite à Grande Visite », autant se balader et manger dans une ville plutôt que de rester dans la gare à rien faire ! On reviendra… ou pas...

Le commentaire d’Anto :

Trondheim ? Parce qu’on est passé par Trondheim ???

Geirangerfjorden - Trollstigen : Après la pluie, le beau temps...

Après un court arrêt ravitaillement à Stryn, nous prenons -une nouvelle fois- de justesse, le bus qui nous amène jusqu’à Hellesylt. Sur place, nous y faisons une rencontre fortuite : nous retrouvons un couple de Français que nous avions croisé une semaine plus tôt à Stavanger. Ensemble, nous nous lamentons de la météo des derniers jours et nous nous donnons rendez-vous sur le bateau quelques minutes plus tard. 

En effet, cette traversée en ferry du Geirangerfjorden –inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO- promettait tellement. Elle devint rapidement un cauchemar… Une pluie tenace et un vent glacé vient perturber le spectacle de l’eau dégringolant des innombrables cascades  du Geirangerfjorden. Castel et Anto préfèrent rester secs à l’intérieur du bateau, alors que Tonio sur le pont ne veut pas en perdre une goutte…

Photo

L’arrivée dans la petite ville de Geiranger est tout aussi arrosée. Heureusement, le temps semble se dégager et c’est après une belle collation que nous contemplons les dernières lueurs du jour illuminer le fjord. 

Nous posons notre tente idéalement placée au bord de l’eau, « avec la vue » (leitmotiv de Castel durant tout le voyage au moment de poser notre campement).

Au réveil, l’ouverture de la tente nous offre un spectacle jusqu’alors inédit dans cet InterRail. Un ciel bleu, sans l’ombre d’un nuage, vient enthousiasmer nos cœurs. Jugez-en plutôt :

Loin de nous l’idée de se laisser influencer par les prévisions météorologiques pendant un tel voyage, la suite de notre périple nous montrera que l’état du ciel bouleverse malgré tout la vision du pays. 

Le trajet en bus Geiranger – Åndalsnes a été splendide. Nous découvrons pour la première fois la cime des montagnes dessiner l’horizon et colorer toute la vallée.

En route, nous nous sommes arrêtés à quelques points remarquables :

  • Au point culminant de la route des aigles, route qui domine le Geirangerfjorden, dont on apprécie la vue grandiose

  • À la fameuse Trollstigen (ou route des Trolls) qui attire son nombre de motos et de camping-car. D’une déclivité de 12% de moyenne, la route présente des lacets en épingle à faire pâlir le meilleur des pilotes. En bus, la route est d’autant plus périlleuse qu’elle ne comporte qu’une seule voie. Même si les virages à 180° sont pris avec précaution, ils n’en restent pas moins impressionnants !

Depuis Åndalsnes, nous prenons le train qui emprunte la Rauma Line. La principale caractéristique de cette ligne ? Elle traverse des paysages ahurissants. Elle passe notamment au pied du Trollsveggen. Paroi rocheuse à pic (1500m), le sommet déchiqueté épouse la silhouette de véritable dents de requin (scie). Définitivement, la ligne Rauma constitue pour toute l’équipe la plus belle ligne ferroviaire que l’on ait traversée lors de cet InterRail (le Flåmsbana jouant quant à lui hors compétition)

Une correspondance à Dombås nous permet d’être à Trondheim quelques heures plus tard. 

Mais pour combien de temps… ?

Randonnée de Skei au glacier du Briskdalbreen

Après le Lysefjorden, voilà notre seconde grande randonnée en montagne. Arrivée à Skei, l’équipe remonte la vallée jusqu’à Haugen qui marque le début du chemin de randonnée vers Briskdal. En route, nous nous sommes  gavé de framboises trouvées en pleine nature.

Nous avons installé le bivouac à 200 mètres en contrebas du camping de Høyset. Pourquoi payer quand ça peut être gratuit ?! 

Le lendemain, la marche était formidable avec une ascension progressive jusqu’au col Oldeskaret situé à 1100 mètres. Tout cela dans un décor enneigé et sous une petite pluie qui nous est devenue familière.

Photos

Au point culminant de la journée, on a eu la folle idée de se faire des pâtes au réchaud à 1100 mètres dans un vent glacial tourbillonnant. Résultat des courses : 20 minutes à attendre transis de froid pour faire chauffer quelques pâtes !

La descente vers Briskdal a bien débutée avec un panorama grandiose sur quelques glaciers bleutés du Jostedalbreen. On notera que ce glacier continental est le plus vaste d’Europe. 

Au bout de quelques heures de marche, la pluie est venue perturber notre progression. Nous avons tous eu droit à notre chute dans la bouillasse. Il faut dire que cette descente était très abrupte, à flanc de montagne et pleine de petits pièges pas très sympathiques.

Lessivés, nous avons dormi non loin du Briskdalbreen sous une terrasse de restaurant. Nous avons réservé pour le matin suivant la montée jusqu’au pied du Briskdalbreen pour enfin toucher ce glacier qui recule dramatiquement chaque année. 

Vers 13h départ pour Stryn et le Geirangerfjorden. 

Traversée du Sognefjorden de Flam à Borgund

Après notre petit séjour à Bergen, la team InterRail Expérience est partie pour le Sognefjorden qui rentre dans les terres norvégiennes sur près de 204 km et atteint des profondeurs impressionnantes (jusqu'à 1000m). Nous avons pris le train de Bergen à Myrdal qui grimpe dans la montagne pour parvenir à plus de 800 mètres d’altitude. Certains arrêts au milieu de nulle part étaient très surprenants, le quai se résumant à un plancher en bois

De la gare d’altitude de Myrdal, nous avons pris la fameuse ligne « Flåmsbana » serpentant à flanc de falaise au grès de multiples lacets et d’une vingtaine de tunnels. Le trajet est agrémenté d’un commentaire dispensé aux touristes dans de multiples langues. Pour clore le tout, un kitchissime spectacle de danse nous est offert sur une cascade au détour d’un arrêt spécial au cours duquel nous avons 5 minutes pour prendre notre photo et reprendre nos places. Le train nous dépose finalement au village - lui aussi très touristique - de Flåm.

Le temps d’admirer l’Aurlandsfjorden et le départ d’un gros bateau de croisière, nous avons pris le bus pour Gudvangen, un village voisin au fond du Nærøyfjorden, le fjord le plus étroit de Norvège. Nous avons loupé la correspondance avec le ferry Gudvangen-Lærdal en raison de quelques minutes de retard. Tonio était furieux ! Premier raté qui s’est finalement avéré très sympa : pâtes au réchaud avec une vue imprenable sur le fjord. Une salle d’attente aux airs de sauna nous fait passer une nuit confortable à quelques mètres à peine de l’embarcadère du bateau.

  

Le lendemain matin, nous filons vers l’église en bois debout de Borgund après une traversée du Nærøyfjorden et du Sognefjorden à bord du ferry Gudvangen-Lærdal. Nous avons découvert une authentique église du XIIième siècle remarquablement conservée, elle est d’ailleurs classée monument historique par l’UNESCO. A l’intérieur, nous avons retrouvé les odeurs de bois du quartier hanséatique de Bergen.

En fin d’après-midi nous avons rejoins Skei via Sogndal en bus pour entamer une nouvelle randonnée en haute montagne. 

Bergen à l'Italienne

Nous sommes arrivés à Bergen  vers 23 heures après un trajet de 5 heures en bus et empruntant à deux reprises des ferries.
Là, Luca notre hôte italien est venu nous chercher pour nous amener chez lui. Trois polonais étaient déjà là : Alex, Marta et Carolina, en voyage également. L’accueil a été très chaleureux, agrémenté de douces vodkas pour préparer la nuit.
Le lendemain, nous partons visiter la ville. Le marché aux poissons pour commencer où de multiples étales vendent du poisson et des collations toutes plus appétissantes les unes que les autres. Nous continuons pour visiter Bryggen, petit quartier médiéval fait de maisons de bois plus ou moins bancales et entre lesquelles nous déambulons.



Nous partons ensuite visiter  le Rosenkrantztzarnet, résidence-tour défensive avec un cachot et des toilettes plutôt rustiques. puis visitons le Hakonshallen, sorte de salle de réception moins impressionnante que la tour.


Après toutes ces visites, nous décidons naturellement de nous poser manger au marché au poissons des sandwichs à base de saumon, crevettes et autres poissons marins.



Nous repartons ensuite monter le funiculaire surplombant à 320 mètres de haut toute la ville, le port et les montagnes de l’autre coté.


Nous redescendons tranquillement à pieds faire quelques courses avant de retourner chez Luca pour une soirée tous ensemble avec un apéro suivi d’un succulent repas de pâtes dans leur sauce accompagnées de vin.
Avec Alex et Carolina, nous ressortons faire un tour de Bergen de nuit sous la pluie un peu au hasard des rues traversant un grand parc avant de tous rentrer se coucher.
C’est bien après le départ de tous les autres que nous nous levons tranquillement vers 11 heures le lendemain pour se préparer à prendre notre train vers de nouvelles destinations après avoir passé 2 jours en compagnie de gens très sympathiques.

Randonnée dans le Lysefjorden : Le Preikestolen

A la suite d'un repos bien mérité, nous levons le bivouac dans un endroit des plus insolites: à l'embouchure d'un lac, coincé entre deux immenses parois rocheuses!

Nous enfourchons nos montures et continuons ainsi tant bien que mal notre route vers la deuxième attraction de cette randonnée dans le Lysefjorden: le Preikestolen.

Des 3 jours dans le Lysefjorden, cette dernière journée s'annonce définitivement comme la moins nuageuse - paramètre capital pour pouvoir jouir pleinement de la splendeur annoncée du site.

Le chemin est aussi difficile que la veille: humide, irrégulier et cabossé. La progression est malgré tout plus rapide. La grasse matinée y aura largement participée. 

Nous finissons par rejoindre la voie principale qui mène au Preikestolen. Nous y laissons nos sacs en lieu sûr en n'oubliant pas d'emporter le nécessaire pour s'offrir un excellent repas de backpackers au sommet. Au menu: Coquillettes cuites au réchaud accompagnées de son indispensable sauce tomate.

A la poignée de personnes que l'on a croisé sur notre route depuis Sognesand, ce sentier se révèle être une véritable autoroute à touristes. De tous âges, de toutes nationalités, une multitude de gens se suivent et se doublent sans attention particulière.  Cette abondance nous déstabilise quelque peu et nous rappelle que le Prekeistolen est sans doute l'un des principaux sites touristiques de Norvège.

Pour rappel, le Preikestolen (traduisible en Français par "La Chaire") est une plateforme rocheuse perchée à 604m au-dessus des eaux du Lysefjorden. Autant dire, sensations garanties. Les images parlant plus que les mots, je vous laisse admirer les photos suivantes.

A la suite de petites frayeurs contrôlées et d'un déjeuner à peine dégusté, nous nous hâtons pour redescendre jusqu'à l'immense parking, Preikestolhytta, où un bus nous attend.

A cette occasion, nous expérimentons la pleine mesure du "just in time". Nous vous en laissons d'ailleurs deviner l'issue.

Nous regagnons finalement Stavanger via Tau.

Nous préférons à présent rejoindre Bergen par la route plutôt que par la mer. Solution la plus économique, elle offre surtout un excellent compromis puisque l'on traversera par deux fois d'immenses fjords sur des bateaux embarquant dizaines de voitures et de bus.

On assiste par d'ailleurs sur le pont à un coucher de soleil spectaculaire. Sur le fjords, le soleil rasant offre au ciel des couleurs surnaturelles tout droit sorties des plus belles palettes de Photoshop. Castel et Tonio n'en croient pas leurs yeux et mitraillent à souhait cet instant éphémère...

non non je vous assure, elle n'est pas retouchée...

Nous arrivons finalement à la gare routière de Bergen où notre hôte italien nous attend.

Randonnée dans le Lysefjorden : En marche pour le Kjeragbolten

L'équipe est arrivée à Stavanger avec le train de nuit Oslo - Stavanger où nous avons fait le plein d'informations auprès de l'office de tourisme et du port pour les ferries.

A 13h, nous embarquons pour Lysbotn petit village au fond du Lysefjorden. On a pu découvrir le fjord d'en bas avant de grimper la montagne pour le voir d'en haut. 

Le Lysfjorden est connu pour deux merveilles naturelles : le Preikestolen et le Kjerajbolten mais pour y accéder il faut plusieurs heures de randonnées intenses. On ne vous en dit pas plus... suspens...

Vers 15h30, nous sommes à Lysebotn, il pleut des cordes et nous devons rejoindre Øygardsstølenoù démarre le chemin de randonnée pour le Kjeragbolten.

Nous étions partis pour monter en stop les 700m de dénivelé et les 27 lacets, c’est finalement à pied que nous avons grimpé là-haut, suivant au départ une finlandaise et son amie coréenne qui ont eu la même idée que nous. « Le mélange transpiration-pluie dans la montée était notre seul parfum ! » (Copyright Castel). Après un peu plus d’1h30 d’ascension de folie, nous arrivons à Øygardsstølenpour une pause bien méritée. On a été récompensé par un superbe arc-en-ciel sur le fjord ! 

Le soir, on a installé le bivouac dans une vallée au milieu de nulle part à quelques kilomètres du Kjeragbolten. 

Nous avons eu du mal à trouver un endroit qui ne soit pas gorgé d’eau.  L’ascension vers le Kjeragbolten avec les sacs est difficile, les chemins de randonnées sont glissants, détrempés et parfois très abruptes rien avoir avec la plupart des GR français… Les chaussures de montagne sont indispensables.

Le lendemain matin, nous avons laissé toutes nos affaires au bivouac. Pendant l’heure de randonnée qui nous a menée au fameux Kjeragbolten, nous sommes passés dans des décors lunaires.

Seul au milieu de nulle part. Le polaire de Vincent à même commencé à geler. L’excitation à son comble, nous arrivons enfin au Kjeragbolten ! Ce bloc rocheux est coincé entre deux parois avec 1000 mètres de vide en dessous. La première fois qu’on y monte, ça fait frissonner !

On a du prendre plus d’une centaine de photos. Ensuite, on est redescendu à Lysbotn au pas de course pour chopper un ferry à 12h.

Il nous a déposé à Songesand au beau milieu du Lysefjorden, de là nous avons démarré une randonnée incroyable vers le Preikestolen, certainement la plus belle mais aussi la plus difficile que nous ayons jamais faite. Nous en avons bavé physiquement. Heureusement le cadre fantastique était là pour récompenser nos efforts.

Après avoir perdu notre chemin… Nous nous sommes arrêtés de marcher à la nuit tombante près d’un lac d’altitude.

A l'assaut d'Oslo

Comme d'habitude nous sommes arrivés tôt le matin avec le train de nuit Stockholm-Oslo. On a passé une petite journée dans la capitale Norvégienne, une durée qui nous a paru amplement suffisante même si nous n'avons pas tout fait.

La visite a commencée par le Palais Royal puis la visite du musée Nationale avec plein de toiles d'artistes Norvégien mais aussi français : des Picasso, Van Gogh, Gauguin, Monet, Manet... puis grimpette jusqu'à la citadelle d'Akershus avec une belle vue sur le port et la ville d'Olso.

Vers 13h l'équipe s'est separée, Vincent et Tonio sont allés voir la relève de la garde pendant qu'Anto photographiait l'Opera d'Olso sous tous ses angles. En ce qui concerne la relève de la garde, rien avoir avec celle de Stockholm qui pulvérise toutes celles que nous avons vu, mais c'est l'occasion de passer un bon moment une musique de fête foraine entrainante !

L'après-midi : Visite du musée des bateaux Vikings au " Vikingskipshuset" sur la péninsule de Bygdøy, on y accède en bateau. Le musée abrite 3 magnifiques drakkars Viking. Vincent a adoré et s'est rappelé le temps ou il jouait au jeu de stratégie Age of Empires II...

En attendant le train de nuit Oslo-Stavanger, nous avons squatté un Burger King (BK pour les intimes) pendant plus de 2 heures. Dans la ville, il régnait une superbe ambiance avec plein de petits spectacles dans la rue principale.

Stockholm: La belle suédoise

7h18: Réveil difficile à la train en provenance de Malmö. Le ciel n'est d'ailleurs pas avec nous. Un froid de canard nous glace les os... Nous déambulons dans un premier temps dans le Gamla Stan et où bon nous semble dans la vielle ville de Stockholm et premières impressions: Les rues sont parfois si étroites que se croiser semble impossible ! Comme ici à Mårten Trotzigs :

Résumé de la matinée en vidéo !

Nous assistons au milieu d'une foule compacte à la relève de la garde devant le palais royal. Particulièrement impressionnante !

Le soir nous avons dormi dans le magasin d'un Couchsurfer surprenant !

Le lendemain, visite de l'île de Riddarholmen et grimpette en haut de la Cathédrale de Stockholm

Puis le musée Vasa sur l'île de Djurgården et son navire du 17e tout de bois, impressionant !

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